Vous le savez toutes et tous, la CGT, en contact depuis plusieurs années avec la principale confédération syndicale Afghane NUAWE a largement organisée et participée, depuis cet été, à l’exfiltration des syndicalistes Afghans mais aussi à celle de nombreuses et militant·e·s.

Ses actions de soutien et d’exfiltrations, même s’il elles sont moins nombreuses se déroulent toujours, dans la discrétion et l’efficacité nécessaire pour ne pas mettre en danger les militant·e·s faisant appel à notre solidarité.

C’est ainsi que très récemment, les organisations Afghanes de soutien au réfugié·e·s ont pris contact avec nous pour demander notre soutien à la fois pour que les Afghans ne soient pas abandonnés, car, les guerres successives n’effacent pas la guerre précédente et les réfugié·e·s, pour la CGT ne doivent pas être victime d’un tri, les plus blancs et plus blonds opposées aux moins blancs et moins blonds, on ne trie pas les personnes qui souffrent mais aussi car il est de plus en plus question en Europe et pour certains de ses pays de reconnaitre le régime des Taliban.

Pourtant, depuis la prise de Kaboul, ont-ils changés, sont t’ils plus inclusifs, acceptent-t’ils que les femmes soient comme le disait Mao Zedong la moitié du ciel ? Non au contraire. Les femmes les  militant·e·s, les enseignant·e·s, les progressistes sont de plus en plus opprimé·e·s, les actes de barbarie, les assassinats se multiplient. La faim se généralise, les médicaments, les aides alimentaires sont captés par les Taliban laissant mourir les Afghans.

Pour toutes ses raisons, sans oublier la solidarité nécessaire avec les réfugié·e·s Ukrainien dont le pays est victime de la guerre totale lancé par Vladimir Poutine, la CGT a décidé, sans aucune hésitation à, à nouveau, aider les réfugié·e·s à faire entendre leurs voix.

Le mardi 8 mars dans la manifestation féministe (https://www.grevefeministe.fr/) les femmes Afghanes défileront en tête du cortège international. La Vice-Présidente de NUAWE, confédération paritaire (H/F) depuis sa création prendra la parole avant le départ du cortège, une militante et un militant Afghans prendront la parole à l’arrivée de la manifestation pour parler de la résistance des Afghan·e·s aux Taliban et exprimer leur effroi à l’idée que des pays envisagent de reconnaitre le régime fasciste des Taliban. 

Le samedi 12 mars, salle Germaine et Eugène HENAFF, 85 rue Charlot, 75003 Paris, un meeting de soutien sera co-organisé par « Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs », Urgence Afghane » et la CGT de 16 à 18 h pour exiger que toutes et tous les réfugié·e·s Afghan obtiennent, de façon inconditionelle, le statut de réfugié et que les Talibans ne soient jamais considérés comme un régime comme les autres. De nombreux  militant·e·s Afghans et internationalistes seront présent. 

Nous vous invitons à nous rejoindre a ses deux initiatives les 8 et 12 mars, et a diffuser ses informations.