A l’été 2021, nous avons gagné le fait que le réveil de la mémoire traumatique de violences sexuelles subies dans l’enfance, à l’occasion de l’exercice du travail, pouvait être requalifié en accident du travail. Ce dossier a été monté par nos camarades de la santé du Jura.

Il est question dans le cas présent d’une infirmière (militante CGT) réalisant les soins et la toilette d’un patient homme. C’est à cette occasion que cette infirmière a vu se réveiller sa « mémoire traumatique ».
À chaque fois qu’elle apportait les soins à ce patient, cette infirmière « revivait » soudainement un traumatisme qu’elle avait subi lors de son adolescence et qu’elle pensait avoir contenu. Il s’agit d’une « reviviscence traumatique ». Cette infirmière a donc déclaré cet évènement en « accident du travail » et fait constater son traumatisme par un médecin. Cet accident du travail a été reconnu comme tel par la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).


Pour en savoir plus, retrouvez, dans le podcast du webinaire de novembre 2021, le témoignage de la camarade Nelly, l’infirmière qui a réussi à faire reconnaître en accident de travail la levée de la mémoire traumatique qu’elle a subi.