Ce 8 mars, des dizaines de milliers de salarié.e.s ont répondu à l’appel à la grève féministe lancé par la CGT et 60 organisations féministes, partout en France, dans plus de 200 initiatives.

Elles et ils étaient des dizaines de milliers à Paris, à Toulouse, à Bordeaux, Lyon, etc.
La grève a été suivie dans de nombreuses professions féminisées et notamment dans la santé, dans les EHPAD, l’éducation, les services… Dans de nombreuses entreprises, des débrayages ont été organisés à 15h40, heure à laquelle, chaque jour, les Femmes arrêtent d’être payées.

Plus de bla-bla-bla, des actes
Dénonçant le marketing de la « grande cause nationale », tout comme les discours sexistes, homophobes et racistes de la droite extrême, les manifestant.e.s appellent à des mesures immédiates pour mettre fin aux 28,5% d’écart de salaire entre les Femmes et les Hommes.
Nous exigeons la revalorisation des métiers à prédominance féminine, la fin des temps partiels subis, la transparence sur les salaires et les carrières et la sanction des entreprises qui discriminent. L’index de l’égalité professionnelle en entreprise, s’il a le mérite d’exister, est largement amendable, il est temps de mettre en place, enfin, de vraies sanctions pour les entreprises qui discriminent.

Stop aux violences sexistes et sexuelles au travail
Alors que le gouvernement a ratifié la convention 190 de l’OIT sans mettre en place aucune mesure, la loi doit être modifiée pour mettre fin aux violences sexistes et sexuelles ; obligation de formation et de prévention, moyens pour les représentant.e.s du personnel, protection des victimes, y compris de violences conjugales.

Solidarité avec les femmes du monde entier
La journée internationale du 8 mars a marqué la solidarité avec les Femmes du monde entier, à commencer par les Afghanes abandonnées des gouvernements du monde entier, dans une prison à ciel ouvert. La CGT organise, le 12 mars prochain, un grand meeting de soutien à Paris.
Partout en France, des initiatives de solidarité ont été organisées avec les féministes ukrainiennes et russes qui se mobilisent contre la guerre.

Ce 8 mars, fort, dynamique, déterminé, démontre, à la veille d’échéances électorales majeures, que les salarié.e.s sont toujours plus nombreux et nombreuses à exiger l’égalité et ne se laisseront pas faire.