Les violences sexistes et sexuelles traversent le monde du travail, touchent tous les métiers, toutes les catégories sociales. Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, la CGT appelle à l’action.
Les violences sexistes et sexuelles : un fléau social, pas des cas isolés
- 9 % des viols ou tentatives de viols ont lieu au travail,
- 30 % des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail
- 70 % de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur.
Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.
- En 2024, les services de sécurité ont enregistré 272 400 victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire
- En France, 3 femmes victimes de féminicide ou de tentative de féminicide par jour ! ( HCE – Rapport annuel 2024 sur l’État des lieux du sexisme en France fin page 39 et début page 40.)
Les violences sexistes et sexuelles ne relèvent pas de faits divers. Elles traduisent un système d’inégalités et de domination qui s’exerce aussi dans le monde du travail. Elles touchent toutes les femmes, quels que soient leur métier, leur âge, leur statut ou leur niveau de responsabilité.
