Le quinquenat qui s’achève devait réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes et permettre « de faire de notre société une société plus égalitaire, plus juste ».

Des intentions sans moyens !

Nous sommes trop souvent victimes de multiples formes de violences : féminicides, viols, violences conjugales, agressions et discriminations racistes, lesbophobie, violences et harcèlements sexistes au travail, dans la rue, violences du système prostitutionnel…

Nous sommes touchées par les inégalités de salaire et de retraite, nous subissons en priorité le temps partiel et la précarité. 

Nous assumons majoritairement les tâches domestiques et familiales, nous sommes minoritaires dans les postes de responsabilité politique, économique et culturelle. 

Nous devons être chaque jour plus fortes pour construire une autre économie.

Nous réclamons justice et moyens pour que cela cesse vraiment !

Nous exigeons en priorité :

– Le maintien dans son logement dès qu’une femme a déposé plainte pour violence du conjoint ;

– L’écoute sans suspicion de mensonge, lors du dépôt de plainte, en instaurant pour cela une formation spécifique des policier·es chargé·es de l’accueil des citoyennes ;

– Une amélioration des lieux d’accueil et d’accompagnement des femmes victimes de ces violences ;

– Un revenu minimum garanti, pour les femmes précaires, pour vivre dignement et en sécurité ;

– La liberté pour toutes les femmes d’interrompre leur grossesse dans les meilleures conditions.

L’Europe doit trouver les moyens diplomatiques d’éviter les guerres, comme en Afghanistan, en Ukraine, en Syrie ou ailleurs. Nous, les femmes, nous voulons participer à développer la culture de la paix et aux négociations afin d’éradiquer les guerres.

L’Europe doit porter une politique d’asile qui reconnaisse effectivement des motifs d’asile propres aux femmes qui subissent dans leur pays les violences sexuelles et sexistes (notamment les violences domestiques, l’exploitation sexuelle, le mariage forcé, les mutilations génitales, la traite, les législations discrimina­toires, la répudiation, la privation de leurs enfants).

L’Europe doit mettre en place une instance de surveillance européenne assurant l’application effective de la Convention d’Istanbul et de la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains.

Nous résistons pour vivre, nous luttons pour exister ; Nous marchons pour changer le monde !

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