L’USD CGT 41 a été alerté par des agent·e·s des EHPADs de Bracieux et de Contres sur les méthodes managériale de la direction, qui n’ont rien de reluisante. Les propos qui nous ont été relatés n’ont ni la classe ni ne sont à la hauteur de la communication qui est faite largement sur « l’exemplarité » de la gestion de ces EHPADs : injonctions brutales, pressions,
menaces déguisées, mépris des instances représentatives des personnels, propos stigmatisants, discriminatoires et sexistes, humiliations, dissimulation de la réalité…
Dans ce secteur où la majorité des salarié·e·s sont des femmes, réputées pour avoir le sens du dévouement, et ce, malgré de mauvaises conditions de travail dues à un manque criant d’effectifs et des niveaux de salaires encore bien trop bas, c’est inacceptable !
Alors que ces agentes ont été parmi les premier·e·s de corvée durant toute la pandémie, que leur travail est enfin sorti de l’invisibilité dans laquelle les tenaient les donneur·se·s d’ordre des grands groupes, il est inadmissible que leurs métiers ultraféminisés ne soient pas reconnus et revalorisés.
C’est pour dénoncer les violences sexistes qu’elles subissent et exiger la reconnaissance de leurs métiers par des augmentations de salaires immédiates et conséquentes que la CGT appelle à un rassemblement le 8 Mars 2022, Journée internationale des droits des femmes à 10h30 devant l’ EHPAD de Bracieux, 31 rue de Candy.
La CGT salue le courage des soignant·e·s qui osent s’exprimer malgré la pression insidieuse sur leur carrière et apporte tout son soutien aux personnels de ces EHPADs.


Blois, le 3 mars 2022