La parole s’est ouverte. Les médias et la société accordent désormais une place significative aux droits des femmes, aux questions de genre et aux violences sexistes et sexuelles. Une lueur d’espoir aussi lorsque le législateur a adopté une nouvelle définition du viol, intégrant la notion de non-consentement : « Le consentement doit être libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il est apprécié au regard des circonstances environnantes » et il « ne peut se déduire du seul silence ou de la seule absence de résistance de la personne ». Les agresseurs ne pourront plus arguer de l’absence de réaction d’une victime, niant la peur et l’effet de sidération. L’appréciation des circonstances environnantes permettra aux victimes de faire valoir la pression implicite, telle que l’attribution d’un logement… Parce que céder n’est pas consentir.
